à propos de
Icosaèdre
Michel Thébault
2006
Il est difficile de résister au plaisir d'écrire des
haïkus même si, pour un occidental, le risque du ridicule n'est pas exclu,
tant il lui est malaisé d'accéder à la subtilité de ce genre japonais.
Eh bien ! tant pis, le risque est pris !
Le titre donné tient à l'organisation hypertextuelle de l'ensemble. Chaque haïku est comme l'une des faces triangulaires d'un icosaèdre. Il "communique" au moyen de trois noms avec trois autres haïkus dont chacun a en commun avec lui l'un de ces noms. Ainsi, dans un icosaèdre, chaque face a trois "voisines", partageant avec chacune d'entre elles une arête qui leur est commune.
Le premier haïku qui vous est proposé est tiré au sort parmi les vingt qui constituent le recueil.